All That We Get ---------------------------------- pnj ☆ game master
There's blood on your hands inscrit(e) le : 25/09/2020
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 | | (#) -- party girls don't get hurt ; kirby & nola. Mer 25 Nov - 14:59 | |
| @Kirby Redfield et @Nola Coates Ce soir, elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, Kirby, elle voulait juste boire pour oublier tout ce qui n'allait pas dans sa vie. Elle avait réussi à acheter une bouteille dans une supérette où ils n'avaient même pas demandé sa carte d'identité et elle avait commencé à boire. Au détour d'une rue alors qu'elle avait déjà bien bu, y avait deux gars qui étaient venue l’accoster, un peu insistants, violents, ils avaient essayé de s'en prendre à elle. Elle avait réussi à s'enfuir et puis elle s'était engouffrée dans l'une des boutiques de la ville, dont la lumière indiquait qu'il y avait encore quelqu'un, malgré le panneau "fermé" contre la porte. Nola était encore là, dans sa boutique, à faire ses comptes, à repousser le moment de rentrer chez sa meilleure amie pour constater à quel point elle avait foutu sa vie en l'air. Kirby était entrée là-dedans en trombe effrayant la fleuriste qui ne comprenait pas ce qui se passait. à savoir- Il n'y a pas d'ordre précis, débute le rp qui veut. - Une fois terminé pensez à faire archiver le rp et à réclamer vos points. - Amusez-vous  |
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Nola Coates ---------------------------------- admin ☆ close my eyes
all the secrets buried in the backyard inscrit(e) le : 25/09/2020
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| | (#) Re: -- party girls don't get hurt ; kirby & nola. Jeu 26 Nov - 17:22 | |
| party girls don't get hurt(@Kirby Redfield) Elle voit les jours passer, se ressembler. Elle voit les jours passer, et en même temps, elle se voit stagner. Elle sait que c’est sa faute, Nola. Elle sait qu’elle a fait n’importe quoi. Elle regrette, elle ouvre les yeux, elle constate son erreur, ses erreurs même, répétées encore et encore. Elle avait promis à Andres des réponses, sitôt qu’elle reviendrait – mais elle ne lui a rien dit, rien donné. Elle n’est même pas revenue à la maison, elle n’est même pas revenue frapper à la porte, revenue vers lui. Elle a préféré se cacher chez Freja, parce que le dernier message de son fiancé lui faisait peur, parce qu’elle ne se sentait pas de taille à lui faire face. Mais elle aurait dû se battre, Nola, elle aurait dû prendre sur elle, parce que c’en valait la peine. Elle n’en a pourtant rien fait, elle a juste baissé les bras, baissé les armes, comme ça. Et ç’a été une belle connerie. Elle aurait dû se battre, parce qu’ils allaient se marier, parce que ce n’était pas n’importe quelle histoire – elle y tenait, y tient toujours, et c’est probablement pour cela, que ça fait si mal. Elle a foiré chacune de ses relations, les unes après les autres – parce qu’elle n’est pas vraiment douée, de toute façon. Parce qu’elle est lâche, surtout. Alors elle laisse les choses se gâter, sans véritablement lutter. Mais elle voulait le faire, pour Andres. Elle se disait qu’elle ne partait que quelques jours, qu’elle reviendrait. Naïvement, elle croyait que quelques jours en désintox, suffiraient. Mais elle est restée un mois et demi, et à son retour, elle n’a pas été foutue de dire la vérité à Andres. Alors voilà, c’est terminé. C’est fini, il l’a dit, et ça lui brise encore le cœur d’y repenser. De repenser à ces mots, balancés. Si sincères, si définitifs.
Elle est une épave, elle le sait. Elle ne sait même pas comment est-ce qu’elle fait pour se traîner jusqu’à la boutique, chaque jour. Pour trouver encore la volonté de se lever, alors qu’elle a simplement envie de se laisser aller, de rester couchée toute la journée, cachée sous sa couette, à oublier le monde, à oublier la réalité. Mais elle a des responsabilités, Nola. Elle a une boutique, surtout. Alors elle s’accroche, tant bien que mal. Elle n’a plus vraiment d’espoir pour Andres, mais elle n’a plus le choix que de s’y faire. Elle préfère le déni, tout de même. Préfère aussi camoufler ses peines. Elle retarde le plus possible le moment de rentrer, parce qu’elle a l’impression d’être un poids, pour Freja – elle s’en veut, de squatter son canapé. Elle s’en veut, de reposer tout le temps sur elle. Elle s’en veut, de lui imposer tant de choses, y compris ses secrets. Elle a l’impression de tout rater, sur tous les plans. Alors peut-être que c’est ici qu’elle se cache, finalement, Nola. Tous ses employés ont fini leur journée, sont rentrés depuis longtemps – et la boutique est fermée, c’est indiqué sur la porte. Mais elle est là, elle traîne. Se noie dans le travail, dans sa paperasse, pour oublier le reste. Elle n’avance plus d’un poste, pourtant, depuis quelques minutes déjà. Elle pense, encore. Toujours à la même chose, toujours à Andres. A retenir les larmes, à se sentir pitoyable. Elle est ailleurs, Nola. Alors elle ne voit pas arriver l’adolescente – fait un bond sur sa chaise, en la voyant entrer dans la boutique si brusquement. « Bon sang. » laisse-t-elle échapper, une main sur le cœur par réflexe, comme pour se calmer, apaiser les battements de son cœur qui va, maintenant, à deux cent à l’heure. Et rapidement, elle retrouve ses esprits, fronce les sourcils, puis s’inquiète en comprenant que quelque chose ne va pas. « Tout va bien ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle voit bien que ce n’est pas normal, que la jeune fille n’est pas entrée là par hasard ou par erreur. Et un instant, Nola, elle frissonne – songe à ce tueur, qui rôde en ville. Qu’elle oublie quelques fois, concentrée sur ses propres problèmes. Peut-être qu’on lui voulait du mal, à cette pauvre jeune fille. |
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