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Si elle avait su, Lottie aurait mieux fait d'écouter ses parents. En même temps elle s'attendait a quoi en venant ici? C'était comme un 25 décembre pour le tueur. Le maire venait de lui offrir la parfaite occasion de faire une septième victime. Si ce n'est pas plus. Mais qu'est ce qu'elle était venue faire toute seule ici Lottie? Elle s'était prise pour une super-héros? Mais elle avait besoin d'être là pourtant, c'était comme une évidence pour elle d'être ici. Peut importe ce qu'il pouvait se passer. Elle savait pourtant que ça ne lui ferait pas revenir Harry, mais elle avait l'impression qu'il était là. Une sorte de dernier hommage avant de le laisser partir pour de bon. Avec cet effet de foule Lottie, elle ne savait plus vraiment où elle était. Les gens partaient en courant tout en bousculant les autres personnes autour. D'autres restaient figés comme Lottie. C'était comme ci elle avait les pieds coincé dans le sable. La seule chose qu'elle arrivait à faire c'est de tourner la tête à droite et à gauche en recherche d'un visage connu. Elle avait peur, oui elle ne pouvait pas le cacher. Se retrouver ici au milieu de cette foule agitée, avec c'est bruit qui ressemblait fortement à des coups de feu, Lottie avait peur. Le seul geste qu'elle réussit à faire c'était d'attraper le bras de la personne qui se trouva à coté d'elle sans même regarder de qui il s'agissait. Tellement figée, Lottie se laissa porter par la personne qui la tira vers elle, et sans vraiment faire attention et se cacha dans ses bras. Et elle reconnu cette voix qui essayait temps bien que mal de la rassurer. C'était celle de @Rule Skylar. Elle recula. "Je... euh.. Excuse moi." Elle restait pourtant immobilisé ici, sans dire un mot de plus, angoissé de faire un pas de plus en se disant que le tueur pouvait être n'importe où, prendre pour cible la première personne qui s'approchait un peu trop près de lui. Elle était pourtant rassurée que ce soit le jeune homme à côté d'elle. Mais elle était bien trop dans le flou. Se demandant vraiment si la situation était belle et bien réel, ou si ce n'était qu'un mauvais rêve duquel elle allait se réveiller d'une minute à l'autre. Mais non, c'était malheureusement la réalité. Elle sentait Rule tirer son bras pour essayer de sortir de là. Bien que ses pieds avaient l'air de peser un poids énorme elle décida de se laisser entrainer. Elle ne savait pas vraiment où il l'entraînait, mais il lui avait dit de partir d'ici, alors elle lui faisait confiance.

Calvin suspecte le jeune homme. Peut-être que ce dernier agit ainsi pour balayer toute suspicion autour de lui, justement. Peut-être qu'il vient d'utiliser une arme à feu, source du bruit. Peut-être qu'il était le partenaire caché du tueur - Cal étant persuadé que ce dernier se fait assister par quelqu'un - et qu'il crée une distraction pour lui permettre de fuir. Peut-être... « Il fait une crise de panique. » Ah, c'est plausible aussi. Calvin reste néanmoins aux aguets. Il avait de l'eau mais sa bouteille s'était vidée par terre, quelqu'un venant de le bousculer, encore. Puisque la jeune femme (@nola coates ) semble savoir ce qu'elle fait, et même si on refuse sa présence, Cal sait qu'on a besoin d'elle. Il s'approche d'elle pour lui glisser discrètement à l'oreille : "Vous vous connaissez ? En tout cas, il faut que vous restiez avec nous." Il a mis les pieds dans un truc weird et personnel, apparemment. Il regarde le jeune homme (@Andres Delgado ) tenter de se relever mais clairement, il a besoin d'aide. Alors il s'agenouille à ses côtés pour lui permettre de prendre appui sur son épaule. Comme il n'y arrivera pas tout seul, il fait signe à quelqu'un ( @james aana ) qui a l'air de pouvoir aider, vu son physique. "HEEEY ! Est-ce que vous pouvez nous donner un coup de main, s'il-vous-plait ?"

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C'est un peu bête quand même, sorti pour une simple balade et il se retrouve dans ce merdier malgré lui. À croire qu'il ne peut vraiment rien faire sans que tout bascule en catastrophe. Si ça se trouve, c'était même de sa faute à lui, il a la poisse, il porte malchance. Raison de plus pour qu'il se casse, juste au cas où ce serait possible. Malgré tout, il reste là, comme hypnotisé par la situation et l’agitation autour de lui. James n'est pourtant pas très curieux de nature, mais là, il a bien envie de savoir qui est en cause pour ce sabotage d'hommage. Ceci dit, il n'a pas le temps de se lancer dans la moindre investigation que son regard croise finalement celui de @Calvin Finnegan qui, à son grand malheur, semble s'adresser à lui, demandant de l'aide pour secourir quelqu'un qui semble en mauvaise posture (@Andres Delgado). Est-ce qu'il a été blessé par ce qui a provoqué la cohue? James ne peut s'empêcher de repenser à l'hypothèse d'une fusillade. Quelques secondes de réflexion pendant lesquelles il ne répond pas aussitôt, s'approchant néanmoins du petit groupe presque en automate. Il ne connait pas tout le monde personnellement dans la ville, mais y ayant vécu toute sa vie, il reconnait quand même un bon nombre des visages qui y gravitent depuis longtemps, lui permettant ainsi d'identifier le propriétaire de la librairie, du moins, il le croit. Après tout, ce n'est certainement pas un lieu qu'il fréquente régulièrement, même que se tenant à cette distance de Andres, c'est probablement le plus proche d'une librairie qu'il aura été de sa vie. Sauf que voilà, James, useless jusqu'au bout, se contente alors de baisser les yeux vers ce dernier, avant de regarder de nouveau Calvin et la jeune femme qui se trouve à leur côté également (@Nola Coates). « Il est blessé? » Pas de trace de sang pourtant, a-t-il fait un malaise?

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Elle est venue, ce soir, comme bon nombre de gens, Nola. Elle voulait être là, elle voulait être présente. Mais, comme les autres, elle ne s’est pas attendue à une telle tournure des événements. Elle ne sait pas ce qui se passe, mais elle sent l’angoisse l’envahir, son cœur battre vite, des millions de pensées tourbillonner dans son esprit. Elle pourrait presque voir les mouches voler, dans ses yeux, si son regard ne s’était pas posé juste à temps sur Andres, qu’elle voit partir en catastrophe – il ne lui faut pas deux secondes pour qu’elle comprenne, Nola, parce qu’après tout, elle a partagé sa vie trois ans durant, elle a été là pendant certaines de ses crises d’angoisse. Elle connaît les gestes à avoir, alors, et peut-être parce que ça lui arrive aussi – beau couple d’anxieux, qu’ils ont formé, tous les deux. Mais beau couple de compréhension, aussi, par extension. Quand elle rejoint @Andres Delgado, un jeune homme (@Calvin Finnegan) est déjà là, s’enquérant de l’état d’Andres, et lui demande s’ils se connaissent. « C’est mon ex. » répond-elle, pas très fort. Parce que dans le fond, ça fait mal de le dire, et elle ne l’a jamais dit avant, pour parler d’Andres. Elle aurait juste voulu dire fiancé, mais il a repris la bague, il a demandé la séparation de leurs comptes, elle ne vit plus à la maison, et il lui a dit clairement, l’autre fois, que c’était fini. Elle passe outre le drama de leur histoire, pourtant, parce qu’il ne va pas bien, parce que les pétards – si c’est bien ça – lui ont rappelé ce qu’il a vécu il y a des années, réveillant le traumatisme. Andres ne paraît pas vouloir de son aide, malgré tout – ses mots l’atteignent en plein cœur, mais elle essaie de les ignorer. C’est à ce moment-là que l’homme avec eux, en interpelle un autre, pour aider Andres, qui essaie de se relever sans y arriver – elle n’a pas le temps de protester, Nola. « Non, il fait une crise de panique à cause de… tout ça. » répond-elle au nouvel arrivé (@James Aana). Pas besoin d’évoquer les traumatismes du Delgado. D’en dire plus. « Mais il ne vaut mieux pas le toucher pour l’instant. Pas tant que ça ne va pas mieux. » Et ça peut durer quelques minutes, quelques minutes qui apparaîtront atrocement longues pour Andres, elle le sait, elle l’a déjà vécu elle-même. « Est-ce que tu as chaud ? » fait-elle à nouveau à son ex-fiancé, le plus doucement possible, en dépit de sa crainte de se reprendre sa rancœur en pleine figure. Il faut qu’elle prenne sur elle, qu’elle ne se laisse pas affecter, même si c’est compliqué. « Vous savez ce qui se passe ? » demande-t-elle alors, aux autres, relevant le regard vers eux.

TC : tribute to the dead.
Tout le monde

Il avait foncé sans réfléchir. Il ne savait pas si c’était un coup de feu ou un pétard. Et c’était ça le problème. Si c’était des petits cons qui s’amusaient à faire peur à la foule : ce n’était rien. Même s’il leur aurait bien foutu une bonne raclée. Mais si c’était un coup de feu, c’était dangereux. Il avait porté plus d’une fois une arme, et il savait à quel point, un faux mouvement et c’était fini. C’était une chose de jouer au gangster, s’en était une autre d’avoir la vie d’un homme au bout du canon. Et puis, il ne voulait pas que ce soit la vie de sa jolie brune qui soit en jeu. Il avait foncé dans la foule. C’était le chaos. Il avait beau faire un mètre quatre-vingt, il avait dû mal à se repérer. Et si elle s’était enfuie comme tous les autres. Et si c’était vraiment un coup de feu. Il fallait qu’il arrête de paniquer et qu’il la retrouve. Soudain, une main s’agrippa à son poignet et il la reconnut. Sans trop réfléchir, il l’attira contre lui. Pour la protéger. Pour être sûr qu’elle allait bien. C’était la première fois qu’ils étaient aussi proches, et c’était… Comment dire… Étrange. L’un et l’autre se reculèrent en même temps. C’était bien trop bizarre. Pourtant, ils restèrent à quelques centimètres, l’un de l’autre. Comme pour se protéger mutuellement. Il lui attrapa le bras et tenta de se faufiler dans la foule. « Il faut que tu restes à côté de moi. Je ne sais pas ce que c’était, mais je ne compte pas rester là pour le savoir." Sans s’en rendre compte, il s’était un peu trop rapproché de l’eau. Un pas de plus et… D’un seul coup, il glissa et se retrouva la tête la première dans l’eau. « Bordel de merde... » Heureusement qu’il avait eu la bonne idée de lâcher la jeune femme.

@Lottie Rickards

Lottie se laissa bien malgré tout porter par Rule qui la tirait par le bras. Bien que c'était sans doute une des dernières personnes par qui elle aurait voulu être "sauvée", elle était pourtant contente que ce soit lui qui était là. Tout en essayant de ce se faufiler au milieu de tout le monde, Lottie avait l'impression d'assister a une des c'est scènes de film. Il y avait des personnes affolées de partout, courant, bousculant, cherchant d'autre personne. Lottie ne faisait pas trop attention aux personnes qui se trouvaient à coté d'elle. Elle faisait en quelconque confiance à Rule, qui devait savoir ce qu'il faisait. Tout un tas de questions trottaient dans sa tête. Qu'est-ce que ça pouvait bien être. Est-ce que c'était une personne qui voulait simplement faire peur à la foule ? Si c'était le cas c'était plutôt un bon tour de sa part. Mais comment est ce qu'une personne pouvait faire ça. Dans les circonstances actuelles. Et si c'était le cas, c'était sans doute une personne qui n'avait pas vécu le deuil, une personne qui ne pouvait pas savoir réellement ce que cette peur pouvait signifier. " Rule tu penses que c'est... Que c'est le tueur?" Elle ne pu s'empêcher de lui demander. Et que pouvait-il savoir de plus. Mais elle avait besoin d'être rassurée peut-être. C'est les seuls mots qui avaient réussi à sortir de sa bouche. Tout en continuant de regarder derrière elle, Lottie sentie la main de Rule lui échapper avant de se retourner et de le voir tomber dans l'eau. Lottie lâchât un petit rire, au moins il avait un don pour détendre l'atmosphère. " Pour quelqu'un qui vient en aide à une personne tu n'es pas vraiment très doué on dirait." Finit-elle par lacher avant de lui tendre la main pour l'aider a se relever. "Je te prêterais bien ma veste, mais elle risque d'être un peu trop petite pour toi..."

@Rule Skylar

tribute to the dead
Elle ne sait même pas comment elle a fait pour se traîner jusque-là, Romy. Elle aurait voulu qu’ils restent à la maison, elle aurait voulu ne pas avoir à se mêler à tous ces gens. Mais elle se devait d’être là, pour Luke, pour Mia, et puis, surtout, pour Jessica – cette seconde mère, cette femme qu’elle avait tant aimée, et qui avait fait tant pour elle. Alors elle a pris sur elle, Romy. Pas besoin d’avoir un poids supplémentaire sur la conscience, pas besoin de se sentir plus coupable encore. Alors elle s’est effacée, à la place. Elle a écouté les hommages, les larmes aux yeux, la boule dans la gorge. Mais elle a juste envie de partir, la blonde, juste envie d’aller ailleurs. Juste envie de ne voir personne. Elle s’éloigne un peu alors, Romy. Elle se met à l’écart. Laisse son mari et sa fille, là, pour aller plus loin, loin de la foule qui commence à l’oppresser. Elle préfère s’approcher de l’eau, contempler l’horizon. Laisser son esprit vagabonder. Et puis, c’est à ce moment-là, qu’elle entend des bruits, Romy. Que tout le monde les entend. Et instantanément, c’est la panique. Son regard se pose sur un homme (@Alexander Woods), non loin d’elle – lui non plus, ne semble pas comprendre. La foule, un peu plus loin, se disperse. « Qu’est-ce que c’était… Des pétards ? » qu’elle lui demande, peut-être un peu naïvement. Toujours un peu trop ailleurs. Comme dans un autre monde. Elle a cette espèce de sentiment étrange, depuis quelques temps, de vide, de détachement. Mais ce qu’elle comprend vite, c’est qu’il vaut mieux bouger. « Venez. » lui fait-elle, même si, bien sûr, il est libre de ne pas l’écouter. Elle ne sait pas où sont Luke et Mia, Romy, elle ne les voie pas, mais elle aperçoit une jeune femme (@Rain Everdell), près du feu, avec son chien. « Vous allez bien ? Faut pas rester là. » qu’elle fait, à la blonde, d’un ton doux – loin de vouloir être autoritaire. Mais elle n’a pas l’air d’aller bien, la jeune femme. Qui le pourrait, en un moment pareil ?

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Pourquoi personne ne semblait comprendre quoi que ce soit? Et pourquoi est-ce qu'un vent de panique s'était soudainement levé, poussant la foule à s'agiter dans tous les sens. Toujours près du feu, la laisse de Rocco à la main et le capuchon de son hoodie contre sa tête, Rain se tenait sur ses gardes, tâchant surtout de ne pas se faire bousculer. Comme tout le monde, elle s'inquiétait que ce soit des coups de feu ou quelque chose de ce genre, mais au fond, il s'agissait sans doute de simple pétards que des idiots auraient allumé pour effrayer les gens. Du moins, cétait une possibilité. Fausse alarme, qui sait. Elle hésitait donc, devait-elle fuir en courant et rentrer chez elle ou attendre que les choses se calme? Ses grands yeux bleus perdus se posèrent finalement sur une tête blonde qui l'aborda d'un ton étonnant doux même si elle semblait tendue (@Romy Fitzgerald). Rain retira le capuchon sur sa tête avant de lui répondre à son tour, l'air presque lunatique. « Mais aller où? » S'il ne fallait pas rester là, d'accord, mais est-ce qu'il y avait vraiment un lieu sur quelque part? Après tout, elle ne la connaissait pas cette fille. Pouvait-elle lui faire confiance et accepter de la suivre? Au même moment, quelqu'un la bouscula par-derrière, manquant de la faire tomber. Et puis merde, inutile de rester au milieu de la foule, elle finirait sans doute piétiner. Son chien toujours près d'elle, la blondinette emboîta le pas de l'inconnue, préférant se laisser guider sans faire d'histoires. « Si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle » Et où était les flics dans pareille situation, hum? C'était leur boulot de gérer ce genre d'événements. Bien qu'elle appréciait le fait d'avoir une guide improvisée avec elle, Rain n'avait pas l'impression que celle-ci en savait plus qu'elle sur la situation. Ils nageaient tous à l'aveugle dans cette espèce de marée humaine. Certain pleurait, d'autre criait le nom de leur proche pour les retrouver dans la mêlée. Ce bain de foule la rendait mal à l'aise, mais question de survie, elle fit un effort pour garder la tête froide. Ce n'était pas le moment de se rouler en boule sous une roche et d'attendre la fin de la tempête en espérant s'en tirer.

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Probablement que tous se disent, qu’ils auraient dû rester chez eux. Romy, elle regrette presque d’être venue – elle ne voit pas son mari, elle ne voit pas sa fille, elle ne voit pas les siens. Et ça l’inquiète, ça aussi. Ça l’inquiète plus, que sa propre vie – qui ne tient, de toute façon, qu’à un pauvre fil. Elle essaie de se dire qu’ils ont probablement déjà pu s’enfuir. De son côté, Romy, elle invite un inconnu à la suivre, et, dans sa course, elle voit cette jeune femme (@Rain Everdell), qui ne semble pas bouger – sauf que si elle ne le fait pas, si elle ne s’enfuie pas, elle risquera peut-être, à la place, de se faire écraser par tous les égoïstes qui ne regardent pas où est-ce qu’ils mettent les pieds. Alors elle s’approche d’elle, Romy, ne voulant pas la laisser là, et tant pis, si elle ne la connaît pas. « Je… je sais pas. N’importe où mais pas ici. » lui répond-elle, un peu paniquée tout de même. La question de l’inconnue est juste, après tout : aller où ? Que fuient-ils ? Qui fuient-ils, au juste ? Ne sont-ils pas tous en train de paniquer pour rien ? Peut-être n’étaient-ce que des pétards, peut-être tout de même que le bruit était suffisamment fort, pour qu’on en vienne à en douter. Peut-être que ces mouvements de foule, cette angoisse générale, ne font que témoigner de l’état actuel de la population. Des personnes ont été tuées dans cette ville, on ne s’y sent plus en sécurité – et pourtant, Monterey paraissait paisible. Des personnes ont été tuées, alors là, maintenant, ça semble être le début de l’apocalypse. « Si c’en est une, elle est même de très mauvais goût. » Ce serait faire preuve, de beaucoup trop d’insensibilité. Ce serait être imperméable, aux récents événements survenus en ville. Et en même temps, comment oublier que le tueur est silencieux depuis un mois ? L’attente de la prochaine victime, pèse toujours un peu dans l’air. Mais ce n’est pas le moment d’y penser. « Les gens ont l’air d’aller par-là. » fait-elle, à la blonde. Sans trop savoir si c’est une bonne idée. Devraient-ils tous aller au même endroit, si ce sont bien des tirs, qu’ils entendent ?

inscrit(e) le : 25/09/2020 messages : 180 points : 410

rebondissement

La panique fait rage, sur la plage. Les habitants partent dans tous les sens, sans trop savoir où aller. Sans trop savoir, quelle est la menace. Sans savoir, s'il y en a une, en réalité. Tout le monde est à cran, c'est un fait : et si le tueur de Monterey avait décidé de s'en prendre à tout un ensemble de personnes d'un coup ? C'est vrai qu'il défie toute logique, depuis le début. Aucun lien apparent entre les victimes, cette histoire est incompréhensible. Toujours est-il que les étranges bruits de pétards, de tirs, ou l'on ne sait trop quoi, s'arrêtent. Et dans la cohue, une femme arrive en courant, se met à crier. « J’ai vu le tueur ! » s'écrit-elle. Et tout le monde s'arrête, instantanément. Elle parvient à se calmer, pour s'expliquer : elle dit avoir vu un homme étrange, suspect, tout de noir vêtu, observant les habitants depuis de longues minutes. Sans bouger, sans paniquer. Il aurait désormais disparu. Etait-ce le tueur ? Et si oui, est-il toujours dans le coin ? Est-ce lui qui a provoqué le bruit de tirs ? Les questions s'enchaînent, les habitants ne semblent pas plus rassurés, et surtout, la police ne semble toujours pas être sur place.

la suite du topic commun
Ce rebondissement est à prendre en compte dans la suite du sujet. Vous pouvez dès à présent reprendre le rp.

» dead on the inside (tona)

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