(andres), heaven is a place on earth with you.
all that we get. :: somewhere else :: Flashback

heaven is a place on earth with you
(@Andres Delgado) o u t f i t -- Elle avait hâte, Nola, de finir sa journée de travail. Hâte de fermer les portes de la boutique, de rentrer à la maison, de retrouver son petit-ami. Elle avait hâte, surtout, d’être à leur pique-nique. Parce qu’elle aime, ce genre de moments. Parce que dans le fond, elle aime tous les moments, avec Andres. Elle avait hâte de pouvoir réaliser leurs projets, pour la soirée – un pique-nique sur la plage, juste tous les deux, à profiter des températures estivales en admirant le coucher de soleil. La journée lui a paru longue alors, peut-être aussi parce qu’il a fait chaud, et que le ventilateur n’a apporté qu’un peu de fraîcheur dans la boutique. Mais la journée a été calme, agréable, dénuée de clients agacés ou agaçants. Elle a pu fermer à l’heure, pour pouvoir partir plus de temps après, reprendre son vélo et rentrer à la maison, retrouver Andres, se changer et préparer le fameux pique-nique. Ce sont les journées comme celle-là, qu’elle préfère, Nola – des journées belles, ensoleillées, sans accroc, des journées où elle se sent bien, où elle a l’impression que tout va bien, que les difficultés sont derrière elle. Elle ne ressent plus le besoin de prendre sa dose, de se donner un coup de pouce pour tenir le coup, et elle ne se sent pas particulièrement stressée, en ce moment. Elle est simplement sur son petit nuage, Nola – heureuse, éprise, épanouie. Et l’idée de dîner sur la plage, l’enchante depuis le moment où ils en ont parlé. Elle n’est jamais contre une promenade en bord de mer, Nola, mais pique-niquer sur la plage, c’est mieux encore. Alors elle se sent presque comme une gamine excitée et impatiente, quand ils arrivent en vue de la plage, descendant l’escalier pour se retrouver bientôt sur le sable. Elle suit Andres, sa couverture d’une main, ses sandales de l’autre, et ils ne tardent pas à trouver un coin où se poser – coin où elle étend la fameuse couverture, pour qu’ils puissent commencer à s’installer. Et puis, enfin, dîner. La température est agréable, le soleil commence à baisser vers la mer, la vue est imprenable, et le moment, mémorable. Elle ne voit pas le temps passer, Nola, qu'ils ont déjà fini de manger - mais ça ne veut pas dire qu'ils vont déjà rentrer, non, pas tout de suite. Ils le feront plus tard, pour l'instant, il fait beau, il fait bon. Et tout porte à croire que la soirée sera douce, et dans le fond, c’est ce qu’elle préfère avec l’été, Nola – pouvoir dîner dehors, pouvoir bouquiner sur la terrasse, profiter d’une boisson fraîche ou d’une tisane, sans avoir froid. « J'ai bien envie de me baigner, après. » lance-t-elle à Andres, dans un léger rire, en s'approchant de lui pour retrouver ses bras. Elle a pris son maillot de bain, évidemment, au cas où. Elle ne sait pas s'il sera tenté, mais s'il ne l'est pas, tant pis – elle ira seule. C’est autre chose qu’elle aime, avec l’été, Nola – pouvoir piquer une tête, après une longue journée de travail. C’est l’avantage de vivre si près de la mer, une chose qu’elle aimait beaucoup déjà à San Francisco – mais là-bas, elle ne prenait pas vraiment le temps de profiter des choses. Ici, c’est différent. Ici, elle se sent plus légère, Nola. C’est comme une renaissance, une nouvelle vie. Plus douce, plus calme, plus épanouie. Il lui a apporté ça, aussi, Andres. Le calme, la sérénité, la paix.

heaven is a place on earth with you.

@Nola Coates
Il se sentait angoissé Andres. Ce dîner sur la plage, ce n’était pas anodin, c’était le moment qu’il avait choisi pour lui demander sa main. Une surprise qu’il gardait pour lui depuis quelques temps maintenant et qui le rendait nerveux. Il avait acheté une bague dans la bijouterie de la ville, elle était simple, mais jolie, il espérait qu’elle lui plairait. Il espérait surtout qu’elle allait accepter. Ils vivaient ensemble, ils étaient amoureux, alors ça semblait être l’étape logique qui devait suivre, il en avait très envie lui en tout cas. Il avait eu d’autres relations avant Nola, mais jamais il n’avait eu envie de se marier avant d’être avec elle. Ils se comprenaient tous les deux, il avait l’impression qu’ils se comprenaient mieux que personne tous les deux. Dans son ancienne relation avec Jillian, il avait souvent eu l’impression qu’elle n’arrivait pas à le comprendre. Pas qu’elle n’essaie pas, c’était juste que ses angoisses, ses traumatismes ça la dépassait un peu. Avec Nola, c’était diffèrent, parce qu’elle était un peu comme lui. Leurs angoisses, elles étaient différentes, elles ne venaient pas du même endroit, mais c’était plus simple de se comprendre l’un et l’autre, parce que l’angoisse, ça les connaissait. Il avait confiance en Nola, il savait qu’elle ne le jugeait pas pour ses faiblesses, il savait qu’il pouvait être lui-même en sa compagnie et l’inverse était vrai aussi. Il voulait l’épouser alors, parce qu’il avait la sensation qu’elle était la femme de sa vie. Il espérait qu’elle soit d’accord avec lui et qu’elle accepte cette demande qu’il avait préparé pour ce soir. Il avait passé la journée à la librairie, plus stressé que d’habitude, il avait eu hâte que la journée se termine le brun et quand ce fut le cas, il récupéra la bague qu’il avait cachée dans le tiroir de son bureau à la librairie et il était rentré à la maison. Après sa douche, il glissa la bague dans la poche de son jean, c’était discret et il pourrait la sortir au bon moment. Cela dit, il ne savait pas quand est-ce que ce serait le bon moment. Comment est-ce qu’on savait ça de toute façon ? Il n’en savait rien Andres, sans doute qu’il verrait bien. Au moins, il s’était détendu avec Nola, il se sentait toujours mieux à ses côtés. Ils avaient trouvé ce coin sympa sur la plage où ils avaient pu poser leur couverture et partager leur repas ensemble. C’était sympa, c’était simple. Loin des grands restaurants romantiques qu’on pouvait voir dans les films. C’était mieux comme ça, avec moins de monde autour d’eux, c’était plus personnel. Maintenant qu’ils avaient fini de manger, est-ce que c’était le moment idéal pour sortir sa fameuse bague ? Il n’en savait toujours rien le brun. La blonde elle, elle voulait aller se baigner apparemment. « Y a une légende qui dit qu’on doit attendre avant de se baigner après un repas. » Il répliqua, en passant son bras autour de ses épaules et en sachant très bien que c’était vraiment des histoires qu’on racontait, il ne savait pas trop pourquoi. Si elle voulait aller se baigner, il n’allait pas l’en empêcher, au contraire, il l’accompagnerait, mais là encore il se posait des questions sur la bague qu’il avait dans sa poche.

heaven is a place on earth with you
(@Andres Delgado) Elle aime ces moments-là, Nola. Elle aime ces moments calmes, ces moments simples. Se poser sur la plage, dîner face au soleil couchant, en entendant le bruit des vagues. C’est l’endroit idéal, un endroit où ils aiment aller tous les deux – un endroit à proximité de la maison, en plus. C’est un endroit où ils sont en paix, où personne ne peut venir les embêter, les importuner. C’est peut-être un peu, comme leur île déserte, à eux. Ils peuvent s’y exiler tous les deux, quand ils en ont besoin, quand ils en ont envie. Elle aime surtout les balades qu’ils peuvent faire, après le travail – c’est un peu comme s’ils pouvaient s’évader, et ça lui fait toujours du bien. Ils ont besoin d’endroits comme celui-là, de toute façon, Andres et Nola. Besoin d’un endroit où se sentir apaisé, où pouvoir respirer, délaisser et oublier le quotidien. C’est peut-être un bon remède pour combattre l’anxiété, même si, évidemment, ce n’est jamais assez. Peut-être que dans son cas, pour Nola, son remède, au fond, c’est Andres. Elle a l’impression de mieux tenir le coup depuis qu’il fait partie de sa vie. Elle a l’impression d’être moins inquiète, d’être moins anxieuse, de s’épanouir davantage et de se sentir bien dans sa peau. Il lui a apporté tellement, Andres, depuis qu’il est entré dans sa vie – un jour, sans crier gare. Sans qu’elle ne s’y attende, sans qu’elle n’y fasse d’abord vraiment attention. Après tout, il était évident que s’il achetait des fleurs, ce jour-là, c’était pour quelqu’un. Elle aurait pu faire des hypothèses en tous genres, se demander si c’était pour sa mère, pour un dîner avec des amis ou pour autre chose, mais elle avait su, Nola, que c’était pour une femme. Et s’il était plaisant, elle était loin de croire au coup de foudre, la blonde – alors elle l’avait juste laissé quitter sa boutique, avec un étrange feeling, sans plus trop y penser ensuite. Jusqu’au jour où il était réapparu. Et s’il ne l’avait pas fait, qui sait où ils en seraient, désormais. Elle ne voudrait pas changer quoi que ce soit, Nola. Elle est heureuse comme ça. Heureuse à ses côtés. Heureuse dans ses bras. Elle aime ces soirées-là, si simples, et pourtant si parfaites. Ils ont dîné bien vite, elle n’a pas vu le temps passer. Et maintenant, peut-être bien qu’elle aimerait se baigner. Mais pas encore, pas tout de suite – elle profite de la fin du repas, pour s’approcher d’Andres, appuyant sa tête contre son épaule, tandis qu’il passe ses bras derrière elle. « Ouais, il paraît. Est-ce que c’est vrai, d’ailleurs ? » Elle en lâche un rire, la blonde. Elle entend ça, depuis qu’elle est gamine, mais elle ne sait pas si c’est vrai, parce qu’après tout, elle ne s’y connaît pas – ça ne relève pas, de son domaine de compétence. Elle s’en fiche un peu, en réalité, Nola. « Okay, je vais attendre un peu. Mais j’irai me baigner, même si ça doit être sous le clair de lune. J’en ai rêvé toute la journée, tellement il faisait chaud. » Léger rire, à nouveau, qui pourfend l’air. En réalité, elle n’a pas envie d’y aller tout de suite, parce qu’elle est bien, là où elle est. Auprès d’Andres. Là où est sa place, hier, aujourd’hui, demain.

heaven is a place on earth with you.

@Nola Coates
Il n’était pas doué pour les grands gestes romantiques Andres, ça le mettait un peu mal à l’aise, pour un gars assez nerveux de base, c’était forcément quelque chose d’assez compliqué. il enviait ceux qui pouvaient aisément faire leur grande demande avec une assurance digne d’un film romantique, parce que ce n’était pas son cas à lui. Depuis qu’il avait acheté cette bague – et même avant – il se demandait souvent qu’elle était la meilleure façon pour faire une belle demande, sans en faire trop, évidemment, parce qu’il n’était pas non plus question de jouer un rôle pour demander la main de sa compagne. Il voulait que ce soit naturel le brun, mais sans pour autant faire ça chez eux, devant un plat de pâte ou alors qu’ils seraient devant une série netflix. Il avait hésité à venir à l’improviste dans sa boutique, au beau milieu de la journée, pour lui faire sa demande en se disant, qu’il y aurait au moins un symbole là-dedans, puisque c’était ici qu’il l’avait rencontrée. Mais il n’avait pas envie de faire ça devant ses collègues. Elle était de nature anxieuse elle aussi, alors autant lui épargner ça. Et puis, il aurait peur qu’elle n’accepte que parce qu’il y avait des témoins et que ça pouvait facilement donner l’impression d’être coincé. Il avait beaucoup réfléchi, il s’était posé beaucoup de questions et il avait fini par se dire que pour lui comme pour elle, ce serait mieux de faire ça dans un moment un peu intime et ce pique-nique en bord de mer, ça semblait être le moment idéal. Mais maintenant, il ne savait pas quand est-ce qu’il devait sortir sa bague et lui faire sa grande demande. Il ne savait pas comment s’y prendre le brun, définitivement pas doué avec tout ça. Il faudrait bien qu’il prenne son courage à deux mains au bout d’un moment, pas question de rentrer à la maison avec cette fameuse bague encore dans la poche. Il allait se lancer, il ne savait pas encore quand ni comment, mais il allait la faire sa demande. De toute façon, le mieux, c’était sans doute de ne pas tout prévoir et de se laisser aller, c’était plus naturel et un tout petit peu moins stressant. Autant profiter de l’instant, sans trop de prendre la tête. « Je pense pas. Je vois pas pourquoi la digestion et la baignade feraient mauvais ménage, sinon on devrait pas prendre de bain ou de douche après manger non plus, non ? » Il n’en savait rien en vérité, il n’était pas médecin après tout et malgré son job de journaliste, il n’avait jamais enquêté là-dessus et clairement, il n’allait pas s’en plaindre, faire un sujet là-dessus, ça ne l’aurait clairement pas passionné. « Les bains de minuit, c’est sympa aussi. » Il répliqua dans un léger rire. Il n'allait certainement pas l’empêcher d’aller se baigner, c’était vrai qu’après une journée pareille, ça ne pouvait faire que du bien. « C’est vrai qu’il a fait particulièrement chaud aujourd’hui. » Il avait passé la journée à la librairie et il devait bien admettre qu’il était content d’avoir fait installer la clim dans la boutique. Les étés californiens étaient chauds et ce n’était pas plus mal, c’était agréable, surtout dans une petite ville comme celle-là, avec la mer à portée de main.

heaven is a place on earth with you
(@Andres Delgado) Nola, elle est comme elle est, elle ne changera jamais. Elle le sait, désormais – elle a fini par s’accepter, par accepter ses faiblesses, par composer avec. Elle vit avec son anxiété, elle vit avec ce que ça entraîne, mais elle croit qu’elle vit tout ça bien mieux, maintenant. C’était différent, avant. Différent quand elle était plus jeune, différent dans son ancien travail, différent dans chacune de ses précédentes relations amoureuses. Mais auprès d’Andres, elle a trouvé la paix, Nola. Elle ne changera jamais, elle a toujours ses vieux réflexes, ses grandes inquiétudes – elle se posera toujours mille et une questions, elle sera toujours là à penser à trop de choses en même temps. Mais en sa compagnie, elle parvient à déconnecter son cerveau, la blonde. A se laisser aller, à s’apaiser. C’est agréable, à chaque fois. Elle ne s’en lasse pas, Nola. Et pourtant, ses autres histoires ont été désastreuses – que ce soit avec Aleah ou avec Ian, ou avec d’autres encore. Ses relations, elles finissent toujours par échouer, parce que Nola, elle n’est vraiment pas douée – parce qu’elle en vient vite, à paniquer. Elle ne sait même pas comment elle a fait pour construire une telle histoire avec Andres, mais elle ne regrette pas de l’avoir fait. Ne regrette pas d’avoir pris sur elle, tant de fois. Pour qu’ils puissent avancer. Peut-être qu’avec lui, ç’a toujours été différent, parce qu’ils se comprennent. Parce qu’ils se ressemblent un peu. Ils n’ont pas vécu les mêmes choses, mais ils partagent la même fragilité – même si les traumatismes d’Andres, sont bien plus profonds que les siens. Avec lui, en tout cas, c’est différent. Elle ne ressent pas le jugement, il n’accentue pas ses peines. Tout n’est pas toujours rose, comme n’importe quel couple, mais ça se passe tout de même bien. Elle n’a pas envie de s’enfuir, elle n’a pas le réflexe de tout foutre en l’air. Elle s’inquiète un peu parfois, pour des choses importantes, d’autres plus insignifiantes, mais ça fait partie d’elle. Elle ne s’inquiète pas, ce soir, Nola – parce que tout va bien, parce qu’elle est sur son nuage. Parce qu’ils ont organisé un joli petit pique-nique sur la plage, pour dîner. Elle n’a pas envie de rentrer tout de suite, la blonde, elle est bien là où elle est, à ses côtés. C’est simple, mais c’est agréable. Ça leur convient très bien, à tous deux. « C’est peut-être plus pour éviter les malaises, j’en sais rien. Et forcément, c’est moins dangereux de faire un malaise dans la douche que dans la mer. » Elle grimace un peu, à cette idée. Dans le fond, elle a toujours entendu ça, mais elle n’a jamais eu l’explication, ni vraiment songé à la chercher. Elle s’est contentée d’écouter, quand on le lui disait, et puis, c’est tout. « C’est vrai. C’est un truc à faire au moins une fois dans sa vie avant de mourir, ça. » Et elle accompagne ses mots d’un rire. Un rire léger, un rire sincère. Un rire qui démontre, qu’elle se sent bien. Et c’est vrai. Elle n’est pas sûre d’avoir envie de bouger d’un pouce, pour le moment. Pas sûre de vouloir s’éloigner de son compagnon. « Ouais. Heureusement que la température baisse un peu maintenant. » Il fait meilleur maintenant, parce que le soleil baisse dans le ciel, parce que la soirée est bien avancée. « Et surtout, heureusement pour nous, sinon on se donnerait encore plus chaud. » plaisante-t-elle, allusion à leur étreinte . Il fait bon, maintenant, alors au moins, ils peuvent s’étreindre comme ils le veulent, et en profiter encore longtemps.

» (andres), keep breathing.
» -- the less I know the better ; freja & andres.
» andres & nola
» (andres), old heartaches come crashing down.
» (andres), sweet little lies.

(andres), heaven is a place on earth with you.
all that we get. :: somewhere else :: Flashback

(andres), heaven is a place on earth with you.

Sujets similaires

Sujets similaires

(andres), heaven is a place on earth with you. all that we get. :: somewhere else :: Flashback

(andres), heaven is a place on earth with you.

Sujets similaires

Sujets similaires

(andres), heaven is a place on earth with you.
all that we get. :: somewhere else :: Flashback