WE ARE YOUNG, SO LET’S SET THE WORLD ON FIRE.
[01.] Y'a pas grand chose à raconter sur son enfance, James, il n'a pas eu la vie difficile en grandissant. Il a de bons parents, une famille aimante, ils ont jamais manqué d'argent, la maison familiale peut même faire des envieux. Il avait des copains et des copines, il n'a jamais eu de mal à se faire aimer, même qu'on pouvait dire qu'il était absolument adorable. Pas un enfant difficile, pendant plusieurs années ses parents pouvaient se vanter à leurs amis qu'ils avaient hérité du gamin parfait. Évidemment, vous vous en doutez, c'est parti en couille.  [02.] Ce n'est pas que l'adolescence a été vraiment compliqué pour James non plus. Au contraire, la transition entre la petite école et le lycée s'est faite comme un charme. Populaire chez les mômes, toujours aussi apprécié chez les plus vieux, d'un charme indéniable, il a une facilité naturelle à gagner l'affection de tous. On peut donc se demander ce qui a bien pu se passer, pourquoi c'était pas assez, pourquoi il a commencé à déconner, à désobéir, à chercher les problèmes. Il n'avait pourtant personne à impressionner, personne à qui il voulait plaire. C'est juste arrivé comme ça, les mauvaises notes, les absences, les bagarres. James il est resté cool ouais, mais pas aux yeux des adultes.  [03.] Sa clique, ses frères de cœur, c'étaient Michael et Nate, ses meilleurs amis, ensemble depuis l'enfance, ensemble depuis toujours et pour toujours. C'est là que ça se complique encore un peu, en fait, c'est là que tout vole en éclat pour être plus juste. [04.] Il y a un an et demi maintenant, ils ont fait une bêtise, volé une voiture de luxe pour s'amuser, une connerie qui s'est terminée en tragédie. Il n'a fallu que quelques secondes pour que tout bascule, Michael était au volant, James en passager et Nate à l'arrière quand la voiture a quitté violemment la route pour s'écraser dans le décor rocheux. De cet accident, seul James s'en est sorti vivant. Un miracle qu'ils ont dit, une punition à ses yeux, parce que c'est avec eux qu'il devrait être, il en est convaincu.  [05.] On lui a dit que c'était la culpabilité du survivant, cette horrible sensation de ne plus avoir le droit d'exister, de ne plus avoir le droit d'être heureux sans eux. Le temps est supposé arranger les choses, dans le cas de James, ça traine et ça désespère, alors qu'il semble ancré dans sa léthargie, déconnecté du reste de son univers. Il a certainement déjà pleuré plus de larmes que l'océan pourrait en contenir et si on a bien essayé de le rabibocher avec des médicaments et tout le matos anti-dépression qui existe, y'a pas grand chose qui semble pouvoir l'arracher à son deuil.   [06.] Fuir les autres, fuir les regards qu'on lui lance, fuir la vie tout simplement, c'est ce qu'il essai de faire maintenant. S'il n'est pas enfermé dans sa chambre, il s'arrange pour sortir quand il y a le moins de gens possible, le soir, sous la pluie, quand c'est moche, en bref. Il n'a pas envie qu'on lui pose des questions, il n'a pas envie qu'on parle de lui. Il veut juste se faire oublier.  Et c'est peut-être pour ça, qu'un peu méchamment, il est presque content de l'apparition d'un tueur en série dans la ville, parce tout à coup y'a un autre drame, une autre histoire plus fraiche, plus intéressante, plus captivante pour les langues. Tout à coup y'a d'autres gens qui ont des histoires tristes et des deuils à gérer, et il n'est plus qu'un parmi tant d'autres. Bien évidemment, il est triste pour les victimes quand même et leur entourage, mais c'est bien connu, y'a toujours un petit peu du malheur des uns, qui fait le bonheur des autres. [07.] Si James fait face à ce nouvel évènement, pour le moins terrifiant, avec un désintérêt marqué et un manque d'inquiétude, ce n'est pas le cas de ses parents et de sa famille, déjà bien traumatisés de l'avoir presque perdu une fois. Tout en contradiction avec le fait qu'ils tentent par tous les moyens de le motiver à sortir et vivre sa jeunesse, s'il a le malheur de quitter sans avertir personne, on peut lui mettre les flics aux fesses en un temps record. N'aidant pas sa cause, il a peut-être laissé sous entendre à quelques occasions qu'il voulait crever et on l'a bien entendu pris au pied de la lettre. Le fait étant qu'il n'est pas certain lui-même de ce qu'il veut vraiment, vivre et avancer, faire du surplace éternellement ou prier pour se faire choper par le tueur de Monterey. [08.] De son accident, il lui reste encore plusieurs vestiges, en plus des dommages psychologiques, il lui arrive encore, certains jours, d'avoir une légère boiterie, alors que les douleurs des fractures et lésions qu'il a subie semblent se réveiller et s'engourdir à leur guise, tel des fantômes qui viennent s'assurer qu'il n'oubliera pas. Le plus contraignant est cependant le fait qu'il refuse catégoriquement d'embarquer dans un véhicule depuis sa sortie de l’hôpital. Il préfère marcher ou se déplacer avec son skateboard. Et ce même si la distance rend parfois l'idée complètement ridicule. Au grand damne de ses parents aussi qui n'apprécient pas de  savoir qu'il se déplace à pied alors qu'il y a un tueur en ville. [09.] Si James semble avoir mis un point d'honneur à repousser tout ceux qui faisaient parti de sa vie et qu'il s'acharne à ne pas vouloir reprendre le cours normal de son quotidien, il a néanmoins continuer de gratter sur sa guitare et de s'entrainer, deux choses qu'il adorait avant et qui heureusement, sont restées pour l'empêcher de sombrer encore plus. [10.] James a une personnalité changeante et on peut en dire autant pour son style. Il peut aussi bien être présentable dans son accoutrement et son comportement, qu'être complètement négligé et effronté un autre jour. Il n'a d'ailleurs pas de style particulier, il s'arrange plutôt au gré de ses humeurs. Ce qui explique son relâchement actuel, alors qu'il ne semble pas mettre grands efforts sur son apparence avec sa barbe rarement bien rasée ou ses cheveux en pagailles qui ne sont, de toute évidence, pas fraichement coupé, encore entre deux couleurs, reste d'une vieille teinture qu'il ne se donne pas le mal de camoufler non plus. Dire qu'il s'en branle serait l'expression juste dans ce cas-ci.


rps en cours
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rps terminés
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lien recherché
♂/♀ - amis/ennemis/ex petite-amie ·  parce qu'il connait forcément des gens à Monterey, toutes les idées de ce côté sont les bienvenues.
♂/♀ - cousin/cousine · James est enfant unique et sa famille paternelle est polynésienne, mais du côté de sa mère américaine, il serait bien possible qu'il ait quelques cousins ou cousines dans les parages.
♂/♀ - soignants ·  les gens qui auront pris soin de lui suite à son accident, question de le remettre sur pied, ambulancier, médecin, infirmière, psy, etc.
♂/♀ - témoin/sauveur · cette personne aurait pu être témoin de l'accident de voiture qu'il a eu avec ses amis il y a un an et demi, être la première à intervenir sur les lieux, appeler les secours et s'assurer que James reste conscient jusqu'à l'arrivée de ceux-ci.
♂/♀ - flic impliqué · un policier de la ville qui aurait l'habitude de James et des bêtises sans trop de conséquence qu'il avait l'habitude de faire avec ses amis. Ce même policier se serait occupé du dossier de l’accident également, s'assurant que le propriétaire du véhicule volé ne retienne pas de charge contre lui, considérant que la perte de ses amis était déjà une punition assez grande.

@Rain Everdell · collègue - affinité à développer
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@Willow Adams · ex petite-amie
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@Tona Clinton · type de lien
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@"prénom nom" · type de lien
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