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don't get too close it's dark inside (James)

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Rain Everdell
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Rain Everdell
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Mer 2 Déc - 17:15

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@James Aana
Apparemment, il n'avait pas l'intention de se moquer d'elle avec ses questions, puisqu'il semblait même être attentif. Ça en était presque louche tout ça. Elle fit tout de même l'effort de répondre correctement, terminant de manger son repas en même temps. « On a un bocal avec des poissons chez moi. » Des poissons? Hum. Elle n'était pas tellement fan des poissons domestiques, tout comme les oiseaux d'ailleurs. Ils passaient leur journée enfermée dans un bocal ou une cage alors qu'à l'état sauvage, ils n'avaient pratiquement aucune barrière. Cela dit, elle était tout de même curieuse de savoir de quel type de poissons ils s'agissaient, mais elle ne s'aventura pas à le lui demander. Peut-être une prochaine fois, si jamais ça revenait sur le sujet. Elle aurait pu lui parler du refuge de Monterey, si jamais il voulait éventuellement se procurer autre chose comme animal domestique. Sauf qu'au lieu de rester en terrain neutre, elle le questionna directement sur les médicaments qu'il venait d'avaler comme de simples bonbons d'Halloween. Et ça, c'était vraiment bizarre pour un mec qui n'avait pas l'air d'un malade. Ce devait plutôt être lié à cette histoire d'accident dont elle avait entendu parler entre les branches. Oh elle n'irait pas jusqu'à prétendre connaître les détails, mais elle supposait que ça avait dû être plutôt violent et tragique. Le genre de conversation qu'on évite en général, parce que rare étaient ceux qui acceptaient de s'ouvrir sur un sujet si sensible. Elle-même ne l'aurait pas fait d'ailleurs. Pourtant, après s'être vaguement excusée maladroitement, Rain remarqua son air détaché comme s'il enfilait tout à coup un masque. « C'est à cause de ça, ouais. C'est pour que je finisse de guérir des blessures que j'ai eu...et pour...me réparer, je suppose...mentalement. » Mentalement. La blonde arqua un sourcil, avant de souffler entre ses lèvres. Ah non, pas ça! Conneries de docteur! Elle secoua la tête, avant de glisser une main dans ses cheveux. « Je vois » Elle voyait oui, elle voyait très bien, voir trop bien. L'image de sa mère gavée de médicaments, droguée par ceux-ci, s'imposa à son esprit de façon bien désagréable. Une sorte de songe qu'elle préférait oublier, même s'il la hantait continuellement. « Je me suis pas raté sur ce coup-là. » Ses grands yeux bleus pleins de questions se posèrent sur lui, alors qu'un silence s'imposa entre eux. Sincèrement, elle avait envie de comprendre ce qu'il s'était passé, mais d'un autre côté, elle pouvait sentir et comprendre cette espèce d'ombre qui menaçait de le bouffer. Par respect, elle allait simplement arrêter toutes questions en lien avec l'accident, sa santé mentale ou autre dégâts collatéraux.

« Et toi, pourquoi t'as jamais quitté la ville pour refaire ta vie ailleurs, hein? » Pfft, facile celle-là! « Je ne peux pas partir, je garde la maison de ma mère, elle en aura besoin à son retour » Le tout étant exprimé sur le ton de l'évidence. Elle ne pouvait pas quitter comme ça et laisser la maison à l'abandon et encore moins la vendre. Sa mère était sa seule famille et elle finirait bien par sortir de ce putain d'institut psychiatrique un jour ou l'autre. Ils essayaient de la soigner non? Dans le but qu'elle réintègre la société, sauf si on lui avait menti sur le sujet mais bon. Rain n'était pas du tout prête à l'abandonner et à fuir sans but dans une autre ville avec ses trois chats et son chien. Ce n'était donc tout simplement pas envisageable. « Elle mérite au moins ça, de pouvoir rentrer à la maison un jour » Ce serait probablement le plus beau cadeau à lui offrir d'ailleurs. La blonde savait que ça lui manquait. Tout le monde aimait rentrer à la maison et se sentir en sécurité. La pauvre, elle devait s'ennuyer et avoir vraiment hâte de reprendre un semblant de vie normale. Même si tout le monde ici la considérait juste folle et dangereuse, ça n'avait pas d'importante. Elle vivait ici depuis longtemps, elle avait parfaitement le droit d'y rester. Ce serait injuste de la chasser, elle souffrait d'une maladie mentale, elle n'était pas contagieuse ou autre truc dans le genre. Pourquoi avaient-ils tous si peur d'elle? Plantant son regard dans le sien, elle enfila à son tour le masque de l'indifférence, question de prendre son courage à deux mains et de mettre les points sur les i. « Que ce soit clair, ma mère est schizophrène et ça ne fait pas d'elle un monstre. » Maladie qu'on avait détectée beaucoup trop tard chez elle. Rain rangea ensuite le reste de son dîner dans son sac, ainsi que sa bouteille d'eau. Sujet clos, merci bien. S'il y avait bien une chose dont elle n'avait pas envie de parler, c'était bien ça. D'abord, parce que c'était personnelle et ensuite, parce que c'était susceptible de la fâcher et de la blesser. Au fond, elle se fichait bien qu'on se moque d'elle, mais de sa mère, c'était une toute autre histoire. Bien que malade, elle l'avait tout de même élevé seule et sans l'aide de personne. Ses crises n'étaient que le reflet de la détresse profonde qu'elle subissait sans en comprendre l'origine. C'était loin, bien loin, d'être de la pure folie. « On ferait mieux de se remettre au travail » Assez de pause et de blabla pour elle en tout cas. S'ils pouvaient aussi demeurer en silence jusqu'à la fin de la journée, ça l'arrangerait bien.
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James Aana
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James Aana
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Dim 6 Déc - 1:17

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@Rain Everdell
« Je ne peux pas partir, je garde la maison de ma mère, elle en aura besoin à son retour » Ah bon? James reste silencieux à cette réponse, mais perplexe aussi. Il ne la connait pas très bien, ni elle, ni sa mère, il ne peut donc pas prétendre savoir mieux, mais de ce qu'il avait pu entendre, il ne pensait pas que sa mère allait revenir un jour ou l'autre. Il avait plutôt entendu qu'elle avait été enfermé en psychiatrie parce qu'elle était devenu dangereuse ou un truc comme ça. Bon après, c'est vrai qu'avec les bons médicaments, peut-être qu'elle avait pris du mieux aussi. Il n'en savait strictement rien au final, mais quelque chose lui disait que poser des questions sur le sujet n'allait pas bien être reçu. Après tout, il se souvenait parfaitement qu'on se moquait souvent de Rain en raison des histoires de sa mère. La jeune femme lui semblait déjà assez méfiante comme ça, s'il entrait trop sur le sujet, elle allait croire qu'il voulait se foutre de sa gueule. Et pourtant, il n'oserait pas, enfin, plus maintenant du moins. Avant peut-être, mais depuis l'accident, il sait trop bien ce que c'est, quand la tête ne suit plus le corps ou inversement. Ça n'a rien d'amusant, ni de drôle. Puis lui aussi, on pourrait bien le traiter de fou, avec ses dépressions et autres problèmes. « Elle mérite au moins ça, de pouvoir rentrer à la maison un jour » Sans doute. Lui, il avait bien eu cette chance, celle de rentrer à la maison, même s'il n'en voulait pas. Façon de parler sans doute, parce qu'il ne se sentait plus vraiment à la maison, même dans sa chambre où il avait grandit. Tout lui rappelle ses amis, tout lui rappelle ce qu'il a perdu, qu'il est là mais pas eux. Plusieurs fois, il a eu envie de tout casser, de tout arracher, ses meubles, son lit, ses affaires, avec l'espoir que ça allait effacer le passé, qu'en ne reconnaissant plus sa chambre, ça allait être moins douloureux d'y mettre les pieds à chaque fois. Il ne s'y est pourtant pas résigné. Toujours coincé entre l'envie d'avancer et sa culpabilité de le faire. Est-ce que Rain s'était déjà sentie comme ça aussi après le départ de sa mère? Est-ce qu'elle avait déjà eu l'envie de tout arracher autour d'elle pour effacer la présence fantôme de sa mère? « Que ce soit clair, ma mère est schizophrène et ça ne fait pas d'elle un monstre. » Non, bien sur que non, elle était juste perdue dans son esprit, un sentiment qu'il connaissait que trop bien maintenant, même s'il ne souffrait pas de la même chose. « Got it. » C'est tout ce qu'il répond, ne se sentant pas d'étirer d'avantage le sujet de toute façon. Il aurait quand même envie de s'excuser pour ce qu'il avait pu dire avant, mais est-ce que le croirait sincère? Peut-être pas.

« On ferait mieux de se remettre au travail » Cette fois, James fronce légèrement les sourcils. Se remettre au travail? Dans un réflexe, il regarde l'heure sur son téléphone, ayant du mal à croire que ça fait déjà une heure qu'ils sont arrêtés. C'est bien une heure qu'ils ont pour le diner, non? Enfin, il n'est pas certain, mais qu'importe. « On vient juste d'arrêter. Je vais pas faire plus d'heures que je suis obligé d'en faire...j'espère plutôt en faire moins. » Si elle veut travailler comme une esclave, grand bien lui fasse, lui, il compte bien perdre du temps. « C'est la seule tâche qu'il nous a donné aujourd'hui...tant que la peinture est finie à la fin de la journée, ça change rien la vitesse à laquelle on la fait. » C'est le résultat qui compte non? Puis, elle est déjà bien avancée. Il hausse les épaules, avant de fermer son sac et se relever. « Je vais aller marcher avant. » Il la regarde, attendant quelques secondes pour voir si elle allait saisir l'idée ou non. Non, pas tentée? « Près des rochers...y'aura surement des otaries. » Et là, c'est mieux? L'air de la jeune femme lui laisse plutôt penser qu'elle se dit silencieusement qu'il peut bien y aller oui, bon débarras. Comme elle veut de toute façon, si elle préfère peinturer. James attend encore quelques secondes avant de se décider à pivoter pour partir, lançant au passage; « Tu viens ou pas? »
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Mar 8 Déc - 17:36

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@James Aana
Lorsqu'elle proposa de se remettre au travail, c'était surtout dans le but de mettre fin à la conversation. Elle savait que la pause n'était pas terminée, bien au contraire. Ils avaient encore le temps d'en profiter. Malgré tout, Rain préférait peinturer et se concentrer sur autre chose. Elle se sentait toujours mieux seule dans sa bulle. « C'est la seule tâche qu'il nous a donné aujourd'hui...tant que la peinture est finie à la fin de la journée, ça change rien la vitesse à laquelle on la fait. » Encore cette logique étrange qu'elle ne comprenait pas trop. Oui, c'était la seule tâche, mais ils étaient aussi autorisés à la finir plus tôt et en commencer une autre par exemple. Ce serait plus efficace que de prendre son temps inutilement. Trop mitigée pour répondre, elle se contenta de l'observer d'un air impassible. Lorsqu'il annonça qu'il voulait aller marcher, Rain eut envie de soupirer, mais elle se renfrogna tout simplement. Marcher? Ah bien qu'il aille marcher oui, si c'était le seul moyen d'être débarrasser de lui. Peut-être qu'il ne reviendra pas, qui sait. « Près des rochers...y'aura surement des otaries. » Des otaries? Hum. La blonde le fixa quelques secondes, muette, mais encore plus mitigée qu'au tout début. Il allait voir les otaries... vraiment? Pourtant, il n'avait pas du tout une tête de mec qui aimait les animaux. Est-ce qu'il disait ça pour la piéger? Elle les aimait bien les otaries. Maintenant qu'il en avait parlé, elle avait aussi envie d'aller les voir. Sauf qu'il comptait peut-être la noyer dans la mer à l'abri des regards, qui sait. « Tu viens ou pas? » Affichant une moue boudeuse, elle attendit à la dernière seconde avant de se décider. Elle se leva doucement, récupérant son sac à dos au passage, avant de lui emboîter le pas. Elle venait, mais pas pour lui tenir compagnie ou lui faire plaisir. Uniquement pour voir les otaries et rien d'autre. Après tout, ils n'étaient pas des amis ou quoi que ce soit de ce genre. Elle prit soin d'ailleurs de ne pas marcher à côté de lui directement, demeurant plutôt en retrait. Les mains dans les poches, elle observa en silence les habitants de Monterey qui vaquaient à leur occupation de semaine. Rien qui ne laissait présager la présence d'un tueur en série dans le coin. Tout semblait si calme et anodin. Digne d'une série télé à l'américaine. De temps en temps, elle croisait le regard de quelqu'un, l'unique contact qui ne l'embêtait pas au quotidien. Tant qu'ils ne se parlaient pas, elle pouvait supporter leurs airs dédaigneux.

Une fois plus près de l'eau, la blonde se rapprocha à la hauteur de James, prête à briser le silence. « Et tu y vas souvent, voir les otaries? » Pas besoin de lui mentir si ce n'était pas le cas. Pour sa part, elle aimait bien les animaux, mais peut-être que lui s'en fichait bien au final. Après tout, ce pouvait être une simple excuse pour fuir la peinture et le boulot. Elle ne serait pas surprise. Une fois près des rochers, elle s'arrêta le temps d'observer tout autour. Hum, il y avait plusieurs oiseaux, mais pour l'instant, pas spécialement de traces des otaries. Elles étaient peut-être juste un peu plus loin et pas directement dans son champ de vision. L'océan était vraiment calme aujourd'hui, pas trop de vagues ou d'agitations. Juste une petite brise qu'elle pouvait sentir contre sa peau. Voyant que James s'avançait un peu plus, elle observa les rochers d'un air incertain. Ce pourrait être glissant, qui sait. Elle n'avait pas envie de se casser un bras. « Hey... fait attention » Il se déplaçait beaucoup trop rapidement, s'il glissait il ne serait pas en mesure de se rattraper sur quoi que ce soit. Certes, il était agile, mais tout de même pas invincible. Plus lentement que lui, elle fit quelques pas sur les rochers, longeant l'eau à la recherche des otaries sans doute endormis dans un coin. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour voir des animaux. Rain restait prudente, mais elle n'avait pas spécialement peur de s'aventurer près de l'eau. L'odeur de la mer lui chatouillait le nez et elle aimait bien cette espèce d'embrun marin dans l'air. Glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle releva la tête pour vérifier si James était encore dans le coin. Il s'était arrêté un peu plus loin sur sa gauche. Elle prit donc son temps pour le rejoindre, jusqu'à apercevoir les fameuses otaries. Automatiquement, son regard s'illumina comme une gamine le matin de Noël. Un sourire sincère se dessina sur son visage. « Elles sont là...» Enfin! Elles étaient bien cachées entre les rochers. Heureuse, Rain récupéra son téléphone portable dans sa poche pour les prendre discrètement en photo. Ce n'était pas la première fois qu'elle les apercevait, mais elle avait bien envie d'immortaliser ce moment. « Tu sais que c'est très intelligent comme animal? » Bien qu'elles n'en donnent pas l'air au premier regard, avec leurs carcasses malhabile hors de l'eau ou leurs très grands yeux noirs. La blonde savait qu'elle risquait de leur faire peur si elle se rapprochait plus, mais elle aimerait bien pouvoir les flatter.
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James Aana
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Dim 13 Déc - 1:28

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@Rain Everdell
Qu'elle vienne ou pas, James avance déjà pour quitter le terrain de la bibliothèque et laisser la clôture derrière lui. Il n'attend donc pas spécialement Rain, même s'il ne tarde pas à sentir sa présence derrière lui, celle-ci semblant de toute évidence s'être laissé tenter par l'idée. Il n'en reste pas moins silencieux, lui devant, elle marchant un peu plus loin derrière C'est parfait comme ça de toute façon, il a l'habitude de marcher seul, sans parler. Il a toujours l'impression d'être tellement loin, même en plein cœur de la ville, il se sent comme s'il était à des kilomètres de tout le monde, perdu quelque part dans sa tête et dans le brouillard qui y subsiste depuis l'accident. Il avance donc de façon automatique, sachant où il va, mais sans vraiment s'en rendre compte. Il y est allé souvent, sans raison particulière, à cette crête en bordure de l'eau, surplombant les rochers où les otaries viennent souvent se poser. À de nombreuses reprises, il est descendu à travers les rochers pour se rapprocher, peut-être avec le sombre espoir d'y perdre pied et de tomber, de partir, disparaitre dans la mer. Sauf qu'il est agile, et quand sa tête ne suit pas, ses pieds, son corps semblent prendre le contrôle et il continu de rester debout, en équilibre malgré lui. « Et tu y vas souvent, voir les otaries? » James tourna aussitôt la tête pour regarder la jeune femme, ayant, pour le coup, presque oublié sa présence. Il hausse ensuite vaguement les épaules. « Je marche beaucoup, et elles sont là, alors...» Sur son chemin. Il a simplement l'habitude de les voir et de les entendre, alors peut-être que oui, il vient les voir souvent, même si ce n'est pas vraiment son intention de départ.

Une fois arrivé à l'endroit où il a l'habitude de descendre, le brun s'élança dans les rochers, posant le pied d'un à l'autre pour descendre plus bas et se rendre au point qui leur permet de voir dans la petite baie où les otaries viennent se prélasser. Il entend bien Rain lui dire de faire attention dans son dos, mais ne s'en préoccupe pas vraiment. Malheureusement pour lui, il sait exactement où il met les pieds. Il finit par s'arrêter sur un rocher plus gros et assez plat, permettant de s'y tenir facilement, baissant les yeux plus bas pour voir les animaux marins, qui se reposaient tranquillement. Rien d'extraordinaire, pas pour les locaux du moins. Et pourtant, même s'il avait grandi dans ces décors, quelque chose restait toujours et encore un peu surréaliste. Rain finit par le rejoindre et il lui jeta un bref coup d’œil quand elle prit une photo, avant de reporter son regard sur les otaries. « Tu sais que c'est très intelligent comme animal? » Probablement. « Je trouve que leur vie est nulle. Elles sont à leur place nul part. Sur la terre, elles sont pas agiles, et dans l'eau, elles se font manger par les autres. » À quoi bon être intelligent quand on est le repas préféré de tout un tas de prédateurs? Y'a des animaux moins chanceux que d'autres tout simplement, tout comme pour les humains. « Et tu sais, quand elles sont sur les rochers et qu'un truc les effraie, elles sautent directement dans l'eau...où elles ont beaucoup plus de chance de se faire bouffer à mon avis. Où est la logique, hm? » James regarda de nouveau Rain tout en posant la question, avant de se baisser pour s'assoir sur le rocher. « On est tous attiré par les trucs qui peuvent nous tuer apparemment, même quand on s'en rend pas compte. » La regardant de nouveau il ajouta; «...comme avec le tueur, tout le monde sait qu'il est là et pourtant y'a encore tellement de gens qui se balade seul. » Lui y compris. « T'en penses quoi, Everdell? »
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Dim 13 Déc - 14:31

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@James Aana
À travers les rochers, ils étaient seuls à s'adonner à l’observation des animaux marins. La saison touristique était terminée et les locaux avaient généralement perdu tout intérêt à regarder de simples otaries dormir et paresser sur la rive. Pour sa part, elle ne s'en lassait pas vraiment. Il y avait quelque chose de zen et de calme à observer les animaux dans leur habitat. À son commentaire au sujet de leur intelligence insoupçonné, James répliqua que leur existence était tout de même nulle à ses yeux. Elle garda le silence, occupée à réfléchir à la question. Disons juste que c'était une façon de voir les choses, mais niveau règne animal, il y avait les proies et les prédateurs, c'était juste comme ça. Ils ne pouvaient pas tous être en haut de la chaîne. La blonde haussa légèrement les épaules, pas réellement affectée par le triste sort des otaries. Elles ne semblaient pas si malheureuses, du moins, en apparence. Peut-être n'avaient-elles même pas conscience de ce manque de logique dont il partait. Pour eux, la vie était très simple. Manger, dormir, s'occuper de leurs petits et tout ça sans se poser de question sur le but de leur existence. Lorsque James se posa sur la roche, elle en fit de même, pour ne pas rester stupidement planté debout à côté. Elle tira sur les manches de son hoodie pour y enfouir ses mains, avant de jeter un coup d'œil en direction de son collègue qui reprenait parole. « On est tous attiré par les trucs qui peuvent nous tuer apparemment, même quand on s'en rend pas compte. » Pas tellement anodin comme commentaire, ce qui la laissa perplexe sur le coup. À quoi ou à qui faisait-il référence soudainement?  «...comme avec le tueur, tout le monde sait qu'il est là et pourtant y'a encore tellement de gens qui se balade seul. » Mais encore? Elle le fixa quelques secondes, toujours silencieuse, affichant cet air égaré qui n'était pas rare chez elle. « T'en penses quoi, Everdell? » Rain détourna rapidement son attention de lui, observant à nouveau les otaries.

Ce qu'elle en pensait? Que cette conversation partait dans une bien drôle de direction, même s'il lui en fallait plus que ça pour l'effrayer. Elle n'était juste pas certaine d'être la bonne personne pour lui répondre. « Que ce qui ne nous tue pas est supposé nous rendre plus fort et qu'on tombe pour apprendre comment se relever » C'était une sorte de principe de base, apparemment. Encore une fois, elle ne prétendait pas connaître les réponses à toutes les questions. Ni la recette miracle à tous les problèmes de la vie. « Pour le tueur...» Ah ça... Elle fit une pause, avant de poursuivre calmement. « Il n'est pas heureux, c'est sur, puisque sa façon de se relever, c'est de faire tomber les autres » En moins polie, de tuer sauvagement ceux qui croisent son chemin au mauvais moment. Que ce soit un hasard ou non, ça n'avait pas d'importance. Tuer pour se sentir en vie, ce n'était pas un signe de bonheur et de bien être personnelle. Il souffrait ou avait trop souffert, qui sait. Ça n'excusait en rien ses gestes. Pour ce qui était de la théorie de James sur le fait que les gens continuaient de se balader seuls et d'agir comme si de rien n'était, la blonde en pensait que ça n'avait rien de vraiment surprenant en soit. « Ça ne m'étonne pas qu'il y ait tellement de gens insouciants. C'est toujours plus facile de s'imaginer que ça n'arrive qu'aux autres ce genre de malheur et puis le déni volontaire, c'est courant » Refuser de croire qu'il y avait un véritable danger, par exemple. Plutôt humain comme réflexe. Tout comme se penser au-dessus de tout ça. Ce n'était pas ce que le maire faisait chaque jour en répétant à la population qu'ils n'avaient rien à craindre, que les choses étaient sous contrôle et qu'ils coinceraient bientôt le tueur? Pourtant, la vérité était tout autre. Ce type était en liberté et avait déjà prouvé à mainte reprise être apte à déjouer la justice. Le danger était réel donc. Il était loin d'être imaginaire ou sous contrôle. « Et j'crois pas qu'il s'intéresserait à toi ou à moi » Voilà ce qu'elle en pensait. Rain planta son regard de saphir dans le sien, bizarrement beaucoup moins angoissée que ce matin à l'idée de s'être exprimée aussi ouvertement devant lui. Oh il pouvait très bien ne pas être d'accord avec elle. Ça ne serait pas la première fois de sa vie qu'on la trouvait étrange ou trop différente. Sa façon de parler de manière complètement détachée, sans pour autant mentir ou chercher à cacher quoi que ce soit. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi il lui avait demandé son avis? Pouvait-elle se risquer à poser la question? « Pourquoi tu me demandes ce que j'en pense? » Si réponse il y avait.
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James Aana
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James Aana
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Mer 16 Déc - 1:00

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@Rain Everdell
Était-ce bizarre comme sujet de conversation? Parler de l'existence d'une otarie, d'en faire des comparaisons avec la présence du tueur et le pauvre instinct de survie des gens en général. Peut-être que c'était un peu trop profond, ou intense, ou juste pas très pertinent. Pourtant, James ne voit pas ce qu'il peut dire d'autre, il a souvent l'impression d'avoir perdu le souvenir de ce qu'étaient ses conversations avant l'accident. De quoi parlait-il pendant des heures avec ses amis? Plus rien ne lui semble vraiment intéressant à dire maintenant, il ne se voit pas parler de son quotidien, n'y faisant pas grand chose de toute façon. Il ne veut pas non plus parler de lui-même ou de l'accident et il ne pratique plus vraiment d'activité non plus, donc difficile d'avoir ce genre de conversation un peu aléatoire et normale. Ça lui semblait pourtant si facile avant, de converser, de sociabiliser, de parler de tout et de rien. Maintenant, c'est rendu une corvée, un défi. Il doit se forcer à le faire, parce que le silence n'est pas confortable, pas toujours. Alors peut-être que c'est ça tout simplement, le but de ses réflexions un peu bizarres sur les otaries; simplement le désir de meubler un peu le silence. Après tout, ce ne serait pas encore plus bizarre, s'ils étaient simplement là, tous les deux, à regarder les animaux, sans rien dire du tout? De toute façon, la jeune femme ne semble pas particulièrement contrarié par l'étrangeté du sujet, se contentant de rester silencieuse et de s'installer sur le rocher à son tour. Peut-être qu'elle réfléchit, ou peut-être qu'il n'y a simplement rien à répondre à ce qu'il vient de dire. Après tout, c'est la réalité, triste et cruelle, il n'y a pas vraiment matière à argumenter sur le sujet. C'est la loi de la nature, manger ou être mangé. James décida néanmoins de lui demander son avis sur la question, attendant qu'elle se décide à réagir. « Que ce qui ne nous tue pas est supposé nous rendre plus fort et qu'on tombe pour apprendre comment se relever » Ce premier commentaire, lui fait pincer légèrement les lèvres, alors qu'il reporte son attention sur la mer. Il a très envie d'articuler la première pensée qui lui vient en tête à ce sujet; que c'est de la bullshit. C'est ce que tout le monde répète toujours, tomber, se relever, avancer. Comme si c'était la règle écrite pour survivre à la vie, comme si quelqu'un avait vraiment envie qu'on lui dise que si ça ne le tuait pas, ça allait le rendre plus fort. Y'en a qui tombe et qui y reste, au sol, à souffrir. Y'a des trucs qui tuent pas et qui te laissent brisé pour toujours. Y'a rien qui rend plus fort, on s'habitue simplement à morfler, on s'habitue à la douleur, rien de plus. Sauf que voilà, qui est-il pour casser la bulle des autres? Si Rain s'accroche à cette idée, il ne va pas non plus la lui défaire avec son pessimisme. Il se contente donc de garder le silence à ce sujet, ravalant son envie de protester sur la question. Loin de lui l'envie de se lancer dans un débat de toute façon.

Elle poursuit en comparant avec la situation du tueur et si James n'est toujours pas d'accord avec le principe de tomber et se relever, il ne peut pas dire le contraire sur le fait que le meurtrier est probablement une personne particulièrement malheureuse et pathétique. « Ça ne m'étonne pas qu'il y ait tellement de gens insouciants. C'est toujours plus facile de s'imaginer que ça n'arrive qu'aux autres ce genre de malheur et puis le déni volontaire, c'est courant » Était-ce vraiment ce qui expliquait que les gens continuaient simplement leur vie? Par déni volontaire, par un sentiment de supériorité face à la situation? Peut-être bien. Peut-être aussi que c'était juste parce que personne n'a le choix de faire autrement. Personne ne peut vraiment décider de tout mettre en pause, de s'assoir et d'attendre que ça passe. La vie continue. Tragiquement, dans certains cas. « Et j'crois pas qu'il s'intéresserait à toi ou à moi » Si James se gardait bien de réagir, cette fois, il ne peut s'empêcher de ramener son regard sur elle, un peu intrigué par cette remarque malgré lui. « Pourquoi il s'intéresserait pas à nous? » Qu'est-ce qui lui faisait penser qu'ils n'étaient pas valide à être des victimes d'un meurtrier? De son côté, Rain semblait plutôt intrigué à savoir pourquoi il lui demandait son avis sur toutes ces choses. Bonne question. James haussa légèrement les épaules. « Pourquoi je le ferais pas? » Il marque un temps, la toisant quelques secondes avant d'ajouter; « T'as le droit d'avoir ton avis, comme tout le monde. On n'est plus au lycée, tu sais? On n'a plus besoin de la validation de personne pour exister. » Plus de course à la popularité, plus de statue quo à respecter. Du moins, en théorie. « C'est pour faire la conversation. J'ai un peu perdu l'habitude, je sors pas beaucoup dernièrement. » Ils pouvaient aussi parler de météo si elle préférait, pourquoi pas?
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(#) Re: don't get too close it's dark inside (James)    Sam 19 Déc - 16:51

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@James Aana
C'est simple, être le tueur, elle s'en prendrait à ceux dont l'existence était trop parfaite, du moins en apparence, afin de leur donner une leçon sur oh combien la vie était cruelle et injuste. Donc pourquoi viser ceux qui morflaient comme lui? Qui étaient déjà victime de malchance, de tragédie ou autre? C'était son avis, et même si elle ne rata pas l'interrogation de James à ce sujet, elle n'avait aucunement l'intention de lui répondre. Il avait obtenu assez de réponses de sa part pour la journée, elle ne voyait pas pourquoi elle se forcerait à lui partager ce genre d'opinion. Qu'est-ce que ça changeait de toute manière? Rien du tout. « T'as le droit d'avoir ton avis, comme tout le monde. On n'est plus au lycée, tu sais? On n'a plus besoin de la validation de personne pour exister.» Ça ne répondait pas du tout à sa question. Le fait qu'elle avait le droit d'avoir un avis n'expliquait pas en rien pourquoi il voulait l'entendre. Cette référence au lycée passa proche de lui arracher une grimace, mais elle se contenta de demeurer stoïque pour éviter de le contrarier ou de devoir s'expliquer ensuite. « C'est pour faire la conversation. J'ai un peu perdu l'habitude, je sors pas beaucoup dernièrement. » Pas trop tôt. Là au moins c'était la vérité toute simple, sans froufrou autour pour l'embellir. « Je vois ça » Perdu l'habitude de faire la conversation? Bienvenue dans mon monde James Aana, là où les mots sont stupidement inutiles et où le silence est aussi confortable qu'une couverture chaude en plein froid d'hiver. Au diable les conversations, elles n'avaient jamais une grande utilité dans la vie. Bonjour, comment ça va, ce genre de discours vide pour bien paraître, à quoi bon! C'était du vent tout ça. Un protocole imposé par la société qui n'avait rien à voir avec la politesse. Pourquoi est-ce que garder le silence était considéré comme impoli? Ridicule. Accuser le silence lui-même d'un manque de manière, ça n'avait aucune logique en soit. Le silence était parfois la meilleure des réponses et sans doute l'ultime signe de véritable politesse. Ça évitait de baratiner en tout cas, de mentir et même de dire le mot de trop qui pouvait provoquer une âme sensible. Les conversations, c'était futile dans son monde, elle pouvait vivre sans. Ce pourquoi elle aimait bien les animaux. Ça ne parle pas un chat. Ça ne ressent pas le besoin de faire des blagues, de se montrer intéressant, de se vanter, de se plaindre, de se penser aux dessus des autres avec un beau discourt. Un chat, ça communique juste autrement. Rain aimerait bien que tout le monde à Monterey se transforme en chat un de ses jours. Ce serait plus simple, plus facile.

« Je ne sors pas beaucoup non plus, je suis bien chez moi » Dans sa petite maison vieillotte où elle avait la paix du monde extérieur. Son petit refuge où elle ne se faisait pas emmerder par qui que ce soit et où elle pouvait être elle-même, en quelque sorte. « Et j'aime pas les gens en général » Rien qui risquait de le surprendre comme affirmation. Elle était plutôt solitaire et indépendante, mais c'est qu'elle détestait être forcée à socialiser ou s'intégrer à un groupe quel conte. Très peu pour elle. Certain avait besoin des autres pour exister, mais ce n'était pas son cas. Elle se contentait d'elle-même et jusqu'à présent, elle n'était pas déçue de quoi que ce soit. La seule chose qui lui manquait réellement, c'était sa mère, parce que c'était l'unique membre de sa famille. Sans elle, c'était différent, même si elle s'y était habituée avec le temps. Comme quoi on finissait toujours par s'adapter, qu'importe la situation et qu'importe si on y avait le choix ou non. « Tu sais qu'on n'a jamais été ami, non? On a pas besoin de le devenir non plus » Dans le sens où, il n'avait pas besoin de faire d'effort pour paraître agréable ou gentil ou autre machin de ce genre s'il n'en avait pas envie. Rain lui jeta un rapide coup d'œil, avant de reporter son attention sur les otaries. « On est juste forcé de travailler ensemble, c'est tout » Ce qui n'impliquait donc pas de devoir apprendre à se connaître, de devenir ami ou de tisser des liens. Tant qu'ils étaient capables de s'endurer le temps de travailler et c'est tout. D'ailleurs, ce n'était pas encore chose faite. La blonde ne changeait pas d'opinion à son sujet, il était nul, chiant, paresseux et totalement insouciant. Observer des otaries côte à côte n'influençait en rien sa façon de penser. Ils n'avaient rien en commun, point.
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